article14.04.20234 minutes

Les bonnes pratiques pour co-créer une solution numérique

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En tant que partenaire technologique, le rôle de nventive est de concevoir, de développer et de faire évoluer du mieux possible une solution numérique. Il demeure que c’est votre entreprise qui est propriétaire du projet : nous partageons simplement la mission de créer ensemble votre solution numérique. La seule variable possible est l’intensité de la co-création, selon la structure, les ressources et les besoins de votre entreprise. Pour co-créer efficacement une solution numérique, il est fondamental d’appliquer un ensemble de bonnes pratiques pour garantir le maximum de fluidité entre nos équipes.

Collaborer pour créer une solution numérique performante

La collaboration se veut être triplement gagnante : pour vous, pour nos experts et pour tous les utilisateurs de la solution numérique.

Pour cela, il importe d’exploiter chaque domaine d’expertise à leur plein potentiel : tandis que vous possédez la connaissance la plus complète et précise du marché et de vos expertises, nous savons de notre côté ce qui fait un bon produit numérique. Que ce soit dans l’approche stratégique, la gestion de produit, les connaissances technologiques ou la maitrise de l’agilité, nous complétons vos équipes internes selon les besoins.

« Nous ne nous substituons pas à vos équipes, mais nous apportons les compétences nécessaires pour créer une solution numérique performante. » nous explique Gabrielle Garand, Gestionnaire de l’équipe des responsables de produits.

Travailler ensemble sur la vision produit

Pour une co-création efficace, il est important de co-définir la vision produit à plusieurs niveaux.

« Dès les premières discussions, nos équipes s’inspirent des objectifs qui ont lancé l’idée. Nous résumons votre vision produit et notre rôle est de l’amener plus loin : nous allons la fiabiliser, la solidifier et y ajouter des éléments cruciaux, comme les choix stratégiques ou technologiques, pour que la vision soit plus réfléchie et plus forte » - David Alexandre Hamel, vice-président de l’expérience client, de la stratégie et du design.

Lors d’ateliers de recherche et de découverte, nous allons veiller à comprendre le plus précisément possible le domaine, les objectifs et la dynamique d’affaires, ainsi que les besoins des utilisateurs et l’environnement technologique.

Il faut aussi comprendre les capacités d’investissement, les moyens opérationnels et, en fin de compte, ce que vous êtes capable de faire.

Vient ensuite un travail en profondeur sur la compréhension des fonctionnalités. C’est ici que nos connaissances des solutions numériques sont bénéfiques. En effet, même si nos clients évoluent dans des marchés et des industries différentes, nous sommes capables de repérer des « patterns » ou des questionnements qui reviennent d’un projet à un autre.

En les abordant le plus rapidement possible, nous sommes capables de les structurer de manière viable et durable, minimisant ainsi les risques.

Enfin, nous devons absolument nous aligner sur les facteurs de succès du projet : nous devons comprendre quels sont les critères de succès, les indicateurs de performance clé (KPI) et les métriques qui y sont associés, qu’ils soient internes ou extraits de l’analytique. En effet, selon les projets, les objectifs peuvent grandement différer.

Définir des méthodes de collaboration et de validation

Plusieurs aspects collaboratifs et décisionnels vont avoir une grande incidence sur le succès de la co-création.

Sur le plan de la collaboration, il est important :

  • De définir les principales personnes-ressources et de comprendre leur rôle au sein de l’organisation, de chacun des côtés;
  • De cibler les homologues de chaque expertise : En effet, il peut arriver qu’il y ait un·e Product Owner qui travaille au sein de l’entreprise et un·e Product Owner chez nventive. Même si leur titre est identique, leur rôle dans le projet est très différent : dans l’entreprise, il ou elle est responsable de l’expertise du produit. Chez nventive, il ou elle est responsable de l’expertise numérique et de la réalisation de la vision commune dans l’équipe Scrum. Les deux parties doivent donc trouver le moyen de se compléter.
  • De parler le même langage : Chaque collaborateur doit s’assurer d’avoir le degré de connaissance nécessaire pour être à l’aise dans le projet. Par exemple, de notre côté, il s’agit d’expliquer les éléments clés du développement numérique comme l’agilité, les technologies, la conception de l’expérience et de l’interface utilisateur et les outils utilisés. De votre côté, il est important de nous faire part de vos objectifs, des besoins des utilisateurs et des connaissances de l’industrie.
  • D’être transparents et de veiller à être disponibles pour que le projet puisse avancer de façon efficace.

Au niveau du processus décisionnel, il est important de décider du type de validation effectué, en tenant compte de l’impact de la décision. Il faut aussi nommer les parties prenantes qui feront partie du cercle décisionnel. Ceci regroupe généralement le·la gestionnaire de projet, mais également la personne qui valide les budgets, ainsi qu’un expert technique ou marketing.

Enfin, il est important de se rappeler qu’en développement numérique, la meilleure méthode est de développer et de tester rapidement des prototypes ou produits minimums viables (MVP), pour connaitre les performances du produit et pour pouvoir faire les ajustements nécessaires.

Garantir une gestion projet de qualité

Une co-création de qualité rime avec gestion de projet de qualité.

La première étape, c’est de collaborer dans les efforts de priorisation : nos gestionnaires de projets deviennent garants de l’équilibre de vos priorités. Il existe généralement trois types de priorités :

  • Le budget et les couts : vous avez un budget fixe, qui ne peut être dépassé. Ainsi, chaque nouvelle demande fera l’objet d’une repriorisation des autres éléments – dont l’échéancier et la portée – pour assurer le respect du budget.
  • L’échéancier : vous avez une date de lancement fixe, influencée par un événement important, par exemple. Ainsi, la priorité sera de finir le projet en temps et lieu. Il faudra donc séquencer les demandes et les évolutions par phase, pour avoir un produit minimum viable (MVP) livrable à la date désirée.
  • La portée : elle détermine la taille et la qualité du projet à livrer. Ainsi, plus la portée augmente, plus elle nécessitera du temps et des couts.

La gestion de projet est donc la capacité à équilibrer chacun de ces éléments qui influencent nécessairement les autres. En vous mettant d’accord au préalable sur les éléments prioritaires avec nous, vous garantissez le succès du projet et la pertinence de nos recommandations.

La gestion de projet inclut aussi la gestion des risques : « Dans l’univers du développement numérique interviennent de nombreux imprévus et variables qui ne pouvaient être planifiés au départ, ce qui est normal. Nous nous assurons donc que notre partenaire soit au courant et qu’il sache réagir avec la réactivité nécessaire. » - Mohamed Rebai, Gestionnaire de l’équipe de chargé·e·s de projets.